Please use this identifier to cite or link to this item: http://hdl.handle.net/10773/35040
Title: Postcolonialisme, marges et privilèges: récits, musique et danse des capverdiens au Portugal
Author: Ribeiro, Jorge Castro
Issue Date: 2013
Abstract: À partir des années 1980, une importante partie de la communauté cap-verdienne immigrée au Portugal a adopté une stratégie de proximité résidentielle dans des quartiers semi-clandestins aux banlieues de Lisbonne. Tout au long des décennies de 1990 et 2000, la plupart de ces quartiers a été remplacée par des logements sociaux. Les quartiers restants ont vu s'établir des dynamiques et stratégies propres d'organisations qui répondent aux besoins des résidents en matière de la structuration de l'espace, des relations sociales, du travail, de la santé, de l'éducation et les loisirs, et – non moins important - de leur représentation politique, culturelle et sociale. Certaines ONG locales jouent un rôle important de médiateurs entre les habitants et les institutions représentatives de l’Etat portugais, par rapport aux politiques qui concernent leurs intérêts et qui peuvent entrer en conflit avec les institutions. La musique et la danse faites par les habitants jouent un rôle crucial dans l'expression de leurs représentations publiques de culture et, en même temps, une ressource très importante pour l’affirmation intérieure de leur identité colective. En partant de la pensée ethnomusicologique et du postcolonialisme contemporain (Bhabha 1984 ; Kubik 2010 ; Spivak 1994; Stokes 1994; Turino 2008; Young 2001, etc.), dans cette communication j’explore le paradoxe apparent entre la dimension marginale de certaines musiques - comme le batuke ou bien le rap et autres genres musicaux – dans le cadre de la musique populaire cap- verdienne, et le privilège social d’appartenir à un groupe de musique ou dance. J’analyse le discours et le contenu des récits associés à la vie et aux répertoires de chansons de batuke utilisés et crées par les femmes qui font partie du Groupe Finka-Pé, au quartier de l’Alto da Cova da Moura, sur plusieurs années. La dimension de critique sociale aura un intérêt particulier pour les questions de race, de culture et de pouvoir, car celles-ci semblent être les clés pour décoder la relation postcoloniale entre habitants du quartier et la société d'accueil au Portugal.
Peer review: no
URI: http://hdl.handle.net/10773/35040
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